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« Paranoïa »: Soderbergh signe un thriller angoissant, filmé à l’Iphone


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« Paranoïa »: Soderbergh signe un thriller angoissant, filmé à l’Iphone

« Paranoïa »: Soderbergh signe un thriller angoissant, filmé à l’Iphone

Après avoir revisité le film de braquage dans « Logan Lucky » l’an dernier, le cinéaste américain Steven Soderbergh confirme son retour à la réalisation avec un thriller paranoïaque et claustrophobe entièrement tourné à l’Iphone, un procédé sur lequel il ne tarit pas d’éloges:

« C’est une époque fascinante pour faire des films. J’aurais aimé avoir un tel objet quand j’avais 15 ans » dit le réalisateur. « Il fallait que le film soit viscéral. On est tellement habitué à une certaine esthétique (avec les images prises sur téléphone) qu’il y a une intimité entre le spectateur et l’image »

En salles mercredi, « Paranoïa » (« précédemment intitulé « Unsane ») suit les pas de Sawyer Valentini (interprétée par Claire Foy, la reine Elizabeth de la série « The Crown »).

La jeune femme, vivant seule, s’est récemment installée en Pennsylvanie. Elle est convaincue d’être harcelée par un homme qui l’abreuve de textos et la suit. Alors qu’elle va consulter pour ses angoisses, elle va se retrouver, presque son gré, enfermée dans une institution psychiatrique et tomber sur son harceleur.

Sa peur est-elle fondée ou commence-t-elle à délirer ? Thriller évoquant Hitchcock et « Répulsion » de Polanski, « Paranoïa » fait écho aux débats en cours sur le consentement dans les rapports hommes/femmes, mis en lumière depuis l’affaire Weinstein à Hollywood.

Le film est également un tableau sans concession de la psychiatrie et du marché des assurances maladie aux Etats-Unis, thème déjà abordé dans « Effets secondaires » de Soderbergh en 2013 (avec Rooney Mara et Catherine Zeta-Jones), avant qu’il annonce prendre sa retraite.

Le réalisateur d' »Erin Brockovich » a depuis changé d’avis mais s’est surtout consacré aux séries ces dernières années (« The Knick », sur les débuts de la chirurgie avec Clive Owen et plus récemment « Mosaic », avec Sharon Stone).

« J’ai repris goût à la réalisation grâce à +The Knick+ ». Je crois avoir confondu ma frustration envers le milieu du cinéma avec mon travail de réalisateur. Dès que je m’y suis remis, j’ai décidé de continuer », avait-il affirmé en février à Berlin, où le film avait été présenté hors compétition.

Car celui qui a remporté à 26 ans la Palme d’or pour son premier film, « Sexe, mensonges et vidéo » (1989), cherche depuis longtemps à s’émanciper de la logique des studios et a ainsi alterné au cours de sa carrière entre films de studio et oeuvres plus expérimentales.

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