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Pierre Niney: un film « sur l’héroïsme quotidien » et une envie de comédie


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Pierre Niney: un film « sur l’héroïsme quotidien » et une envie de comédie

Pierre Niney: un film « sur l’héroïsme quotidien » et une envie de comédie

Dans « Sauver ou périr », Pierre Niney incarne un pompier qui va devoir se reconstruire après un grave accident. Ce tournage a été « l’un des plus bouleversants » de sa carrière, dit l’acteur qui a maintenant « envie d’une comédie ».

« C’est un film sur l’héroïsme quotidien qu’on a tous en nous », un « film de super-héros et de monstre, qui sont deux grandes thématiques du cinéma », souligne Pierre Niney dans un entretien à l’AFP.

Dans ce mélodrame de Frédéric Tellier (« L’Affaire SK1 »), l’acteur de 29 ans, césarisé en 2015 pour « Yves Saint Laurent », interprète Franck, un jeune sapeur-pompier de Paris à qui la vie sourit. Passionné par son métier et tout juste promu, il vit dans sa caserne avec sa femme (Anaïs Demoustier) et leurs jumelles qui viennent de naître.

Mais, victime d’un accident en voulant sauver ses hommes sur un incendie, il est grièvement brûlé. Il va devoir passer de long mois de souffrances et de soins à l’hôpital avant d’accepter son nouveau corps, tandis que ses relations avec ses proches sont mises à rude épreuve.

Impressionnant dans ce rôle de pompier athlétique qui se retrouve « stoppé dans sa course », Pierre Niney a dû beaucoup travailler pour préparer son personnage.

Suivi par une nutritionniste, le comédien au physique de jeune premier s’est transformé en prenant neuf kilos de muscles, avant de les perdre pour la deuxième partie du tournage. « Je n’ai bu que des jus pendant le mois et demi de tournage qu’il restait », raconte-t-il.

L’ancien pensionnaire de la Comédie-Française – qu’il a quittée en 2015 pour satisfaire ses engagements au cinéma – a aussi passé quatre mois en immersion avec les sapeurs-pompiers de Paris, suivant « les interventions et l’entraînement physique, pour pouvoir faire tout réellement à l’écran ».

Pour la deuxième partie du film, il a également rencontré « des infirmiers, des services spécialisés de grands accidentés, des accidentés eux-mêmes pour comprendre leur parcours et souvent leur reconstruction ».

– 4 heures de maquillage par jour –
Pour cette partie du film, où son visage est caché par un masque, laissant juste voir ses yeux, avant que n’apparaissent ses traits transformés, il s’est retrouvé « limité quant à ses expressions » et a dû « travailler sur autre chose, la voix, le corps ».

« J’étais contraint physiquement, par les masques, les bandages, le maquillage, du coup, ça m’amenait aussi à m’exprimer différemment », explique le comédien, dont le personnage réapprend petit à petit à marcher et à parler, mais avec une nouvelle diction, plus lente.

Pas moins de quatre heures de maquillage par jour ont été nécessaires pour créer son visage de grand brûlé, aux chairs marquées.

A la fois histoire d’amour et réflexion sur l’identité, « Sauver ou périr » est « un grand hymne à la vie » et « à notre capacité humaine à tous à nous reconstruire », estime Pierre Niney, qui dit « avoir la chance d’avoir des rôles complexes ».

Après « Sauver ou périr », il jouera dans le prochain film de Nicole Garcia, « une très belle histoire d’amour fusionnelle », aimerait aussi remonter sur les planches – « j’attends vraiment un truc qui me plaît beaucoup pour y retourner », dit-il – et souligne « avoir envie de faire une comédie ».

Il voudrait lui-même passer derrière la caméra « d’ici un an, un an et demi » pour réaliser « une comédie dramatique », qu’il produirait également. Et il jette un oeil du côté des Etats-Unis, où « il a des agents » avec lesquels « il discute ».

« J’irai aux Etats-Unis quand il y aura un projet qui me plaira, ou un projet que je développerai moi », ajoute-t-il, confiant qu’on lui a « déjà proposé de passer des essais pour des films de super-héros ».

« Mais à chaque fois, si on est pris, l’idée c’est d’être bloqué six ou sept ans par des studios, donc c’est un peu trop invasif pour moi », poursuit le comédien, souvent qualifié de « surdoué ».

« L’impatience est quelque chose qui me parle bien », reconnaît-il avec un sourire.

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