L’équipe juridique de Sean ‘Diddy’ Combs a demandé l’annulation du procès.

Le rappeur de 55 ans est actuellement jugé à New York après avoir plaidé non coupable d’accusations de racket et de trafic sexuel par la force, mais ses avocats ont demandé pour la deuxième fois l’annulation de la procédure en invoquant une « mauvaise conduite du procureur ».

Dans une lettre envoyée au juge Arun Subramanian samedi (07.06.25) et obtenue par le magazine People, la défense allègue que « le gouvernement a présenté un témoignage dont il savait ou aurait dû savoir qu’il était matériellement faux par rapport à son allégation selon laquelle M. Combs a fait pendre Bryana Bongolan du balcon de l’appartement de Cassie Ventura en septembre 2016. »

La note ajoute : « En conséquence, pour éviter une condamnation injuste dans cette affaire, la Cour devrait accorder un vice de procédure. »

En outre, l’équipe de P. Diddy a fait valoir que le témoignage de son ex-petite amie Cassie, dans lequel elle a déclaré avoir vu le rappeur suspendre Bryana à un balcon, était « manifestement faux » car les messages textuels auraient montré qu’elle n’avait appris l’incident supposé qu’après coup.

La lettre affirme ce qui suit : « L’incident, tel qu’il est allégué, est une preuve troublante et puissante, et le gouvernement l’a utilisé pour dépeindre P. Diddy sous un jour extrêmement négatif, comme un homme en colère et dangereux qui a terrifié Mme Ventura et ses amis. »

Les avocats ont soutenu que l’accusation avait présenté des photos des blessures présumées de Bryana lors de l’incident, qui auraient été prises le 26 septembre 2016 à Los Angeles, alors que « le gouvernement sait depuis longtemps » que le fondateur de Bad Boy Records se trouvait à New York entre le 24 et le 29 septembre de la même année.

En outre, la défense affirme que l’accusation a « tenté à plusieurs reprises de perturber » sa ligne d’interrogation lorsqu’elle a essayé de « dénoncer le parjure lors du contre-interrogatoire ».

La lettre ajoute : « Tout cela était hautement inapproprié et a exacerbé le préjudice causé par […] le faux témoignage. L’incident du balcon n’est qu’un exemple parmi d’autres des fautes commises par l’accusation au cours de ce procès. »