Vous aussi vous avez été un peu déçus par la dernière saison de La Casa de Papel ? Je vous présente trois séries, disponibles sur Netflix et qui sont bien plus sympas que cette 4e partie de la série espagnole ! 

Je ne vais pas vous mentir, mon avis est très très mitigé sur la dernière partie de La Casa de Papel, sortie au début du mois. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet article [CRITIQUE] avec Audrey.

Déjà déçue par la 3e saison de la série espagnole qui m’avait pourtant bien plue au départ, j’avais espéré un revirement dans ce quatrième volet de l’histoire. Malheureusement, rien à faire… Je n’ai pas accroché à cette saison. Mais par dessus tout, j’ai découvert ces derniers temps des séries bien plus intéressantes et qui ont été trop peu médiatisées selon moi (en toute subjectivité bien sûr). C’est pourquoi je vous en présente trois ici !

1. Ozark, une saison 3 incroyable pour cette série encore méconnue

Si vous ne connaissez pas Ozark, il est temps de vous y mettre. Cette série, un peu passée inaperçue à sa sortie, a tout pour plaire. Et cela se confirme avec la troisième saison de cette pépite produite par Netflix, sortie le 27 mars dernier sur la plateforme et qui à d’ores-et-déjà pas mal fait parler d’elle.

Je vous mets la BA de la saison 1 pour ceux qui n’ont pas vu la série !

Une intrigue simple et bien ficelée

L’histoire d’abord, celle de Marty Byrde, un conseiller financier forcé de fuir Chicago avec sa famille après que son associé ait tenté de voler un cartel pour lequel ils blanchissaient de l’argent. Il décide donc de mettre les voiles avec sa femme et leurs deux enfants, direction les monts Ozarks, une région de lac et de montagnes s’étendant sur plusieurs états américain. Exilé dans cette région perdue des Etats-Unis, il se donne une mission : blanchir l’argent volé au cartel. Mais le plan de Marty s’avère plus compliqué que prévu.

Un meneur magistral et un casting féminin 5 étoiles !

La série est portée par des acteurs de qualité. Jason Bateman, en premier lieu, interprète Marty Byrde avec beaucoup de talent et de justesse. L’acteur, principalement connu pour ses rôles dans Comment tuer son boss (2011 et 2014) avec Jennifer Aniston ou Game Night (2018 avec Rachel McAdams), est à la fois drôle, piquant, hyperactif et sensible et incarne idéalement le parfait meneur qu’est Marty Byrde pour sa famille.

Les actrices féminines sont aussi remarquables avec Laura Linney (qui incarne la femme de Jim Carrey dans The Truman Show, 1998) dans le rôle de Wendy Byrde, l’épouse effacée au départ puis qui s’émancipe totalement et mène le bal dans la saison 3. On découvre également Julia Garner, la jeune actrice de 26 ans qui campe le personnage de Ruth Langmore, jeune femme torturée et partenaire de Marty. Avec sa chevelure frisée blonde, Julia Garner est parfaite dans ce rôle.

Un ambiance captivante

Ce qui marque dès la première saison d’Ozark, ce sont les décors. Ces grandes étendues de lacs et de montagnes, la maison vitrée des Byrde, la roulotte miteuse des Langmore, le motel, le club de strip-tease, le Blue Cat… Les producteurs de la série n’ont rien laissé au hasard et ça se voit. Les décors s’intègrent parfaitement à l’intrigue, contribuent à créer une ambiance très particulière et donne une identité très forte à la série.

Vous l’avez compris si Ozark fonctionne si bien c’est parce qu’elle nous présente une intrigue bien ficelée, portée par un casting cinq étoiles et de décors millimétrés. Les trois saisons (dix épisodes chacune) sont disponibles sur Netflix et je vous encourage vivement à aller les binge-watcher tout de suite !

2. Better Call Saul, la petite soeur de Breaking Bad

La série est un dérivé de la série à succès Breaking Bad centré sur la vie de Saul Goodman, l’avocat corrompu de Walter White. Si elle a connu un certain succès depuis la diffusion de sa première saison en 2015, je pense qu’elle reste un peu sous-estimée et la sortie récente d’une cinquième saison est une bonne occasion de la remettre au programme!

Better Call Saul, la même recette que Breaking Bad (mais en mieux)

Il n’y a rien de surprenant dans la qualité de Better Call Saul. En effet, la série, cocréée par Vince Gilligan et Peter Gould (l’inventeur du personnage de Saul) se compose des mêmes ingrédients que sa grande soeur, Breaking Bad : personnages haut en couleur, paysages ensoleillées du Nouveau Mexique, scènes à haute tension… Bref, on prend les mêmes et on recommence comme on dit.

Oui mais… Après cinq saison, la qualité du spin-off est indéniable et nombreux sont ceux qui le préfère à l’original.

Une tension persistante depuis la première saison

Better Call Saul se concentre donc sur le personnage de Saul Goodman. Plus précisément sur la genèse de ce personnage. La série nous donne à voir, épisode après épisode, le basculement de Jimmy MacGill, jeune avocat prometteur, vers l’illégalité jusqu’à devenir l’avocat véreux que l’on connait : Saul Goodman.

Un basculement qui se fait lentement avec un personnage qui devient de plus en plus sans scrupule. A l’inverse de Breaking Bad, où dès le départ, grâce aux flashfowards, on sait où l’on nous emmène, dans Better Call Saul, le spectateur redoute la fin. De plus, on n’est pas confronté à de la violence physique mais plutôt morale. La série agit donc comme une bombe à retardement dont on se dirige inexorablement vers l’explosion mais sans savoir quelle sera sa puissance.

Si vous avez aimé Breaking Bad, foncez. Et sinon, foncez quand même !

3. Ragnarök, la série scandinave étonnante et attachante

L’un des avantages de Netflix c’est de pouvoir avoir accès à des séries de toutes origines et, honnêtement, j’ai découvert sur la plateforme de nombreuses pépites en provenance des pays nordiques (Rain, Dark, Le Parfum…) et Ragnarök en fait partie. Cette série scandinave, nouvelle sur Netflix, aborde le thème de la mythologie nordique et plus particulièrement le Ragnarök, fin du monde dans les croyances nordiques.

Une histoire fantastique mais pas que…

Alors oui, Ragnarök est une série fantastique centrée sur la mythologie nordique et la lutte entre les dieux (Thor en particulier) et les géants. L’histoire se concentre sur Magne, un jeune homme qui revient à Edda, sa ville natale après plusieurs années. La ville est contrôlée par des géants, ennemis jurés des dieux nordiques et créatures malveillantes. Peu à peu, Magne découvre qu’il possède des pouvoirs et décide de s’opposer aux géants qui ont la main mise sur la ville.

Mais derrière ces références à la mythologie nordique, la série aborde surtout un thème très actuel : le changement climatique. En effet, dans cette version de la mythologie nordique, les géants vivent parmi les hommes dans la petite ville d’Edda en Norvège. On apprend, au fil des épisodes, que la ville est ravagée par le réchauffement climatique et que la pollution de son fjord rend les habitants malades… Des phénomènes auxquels les géants semblent indéniablement liés.

On retrouve donc un parallèle entre le Ragnarök (la fin des temps) et le changement climatique qui pourrait bien détruire la planète. Un beau moyen de faire passer un message sur l’urgence climatique. On apprécie également la petite référence à Greta Thunberg.

Un personnage principal attachant

La série est portée par Magne, un jeune adolescent, un peu mal dans sa peau, dyslexique et en difficulté scolaire, superbement interprété par David Stakston et auquel on s’attache assez rapidement. Sa naïveté, sa volonté de bien faire et son côté un peu nounours en font un Thor plutôt crédible bien que très éloigné des autres représentations du dieu dans la pop-culture (coucou Chris Hemsworth). Le reste du casting est aussi à la hauteur.

Je vous conseille de découvrir cette série qui ne comporte que six épisodes mais qui est un très bon divertissement et une belle claque visuelle également (si vous aimez les glaciers et les fjords norvégiens).

Voilà pour cette sélection « séries ». A vous de nous partager vos coups de coeur les plus récents en commentaire !