Choisissez votre radio
Connect with us

Adeline Chetail: La voix de Zelda!


Gaming

Adeline Chetail: La voix de Zelda!

Adeline Chetail: La voix de Zelda!

Aujourd’hui, interview avec la comédienne Adeline Chetail. C’est elle, la voix française officielle de la Princesse Zelda dans The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Rencontre dans le cadre de la convention Polymanga à Montreux.

Dikran Avakian: Bonjour Princesse Adeline!

Adeline Chetail: Bonjour, comment ça va?

D.A: Très bien! Cela fait vraiment très plaisir de te rencontrer! The Legend of Zelda: Breath of the Wild a été élu Jeu de l’année aux Game Awards. Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris cette nouvelle?

A.C: J’étais ravie. Je me suis dit: «Oulala! J’espère vraiment que les gens ont été contents, parce que en plus, si le jeu est primé: Pression! Pression!»

Qu’est-ce que tu as ressenti vraiment, quand tu as eu la nouvelle?

Je n’ai pas été étonnée en soi, parce que le jeu est vraiment magnifique. Je trouve qu’il est extraordinaire. Moi, je n’y suis pas pour grand chose. Mais une petite fierté quand même.

C’est la première fois que l’on entend la voix de Zelda. Est-ce que tu as eu des consignes très précises? Ou alors, tu as quand même eu une certaine marge de manoeuvre?

J’avais un cadre. Dans le sens, où on m’a expliqué ce qu’il se passait. Dans quel état d’esprit elle était. Moi, mon métier, c’est vraiment de coller à la version originale. Il y a des choses que l’on a fait de manière un petit peu différemment. Mais cela a été une décision que l’on a prise avec les personnes présentes en enregistrement. Donc, il n’y a pas eu de soucis à priori. Ces décisions ont été validées par Nintendo par la suite.

Quand tu dis «les personnes présentes en enregistrement»… Est-ce que tu peux nous dire qui c’est qui était présent en régie, en train de te «scruter»?

Pas grand monde en fait. Il y avait la directrice artistique. Elle était en charge du projet. Et puis, la traductrice de Nintendo, qui a traduit tous les textes de Zelda. Elle connaissait bien l’histoire. Elle pouvait donc bien m’expliquer tout ce qui se passait.

Est-ce que toi, Adeline, tu joues aux Jeux Vidéo? Ou pas du tout?

Pas du tout! (rires)

Jamais, jamais, jamais?

J’ai joué aux Sims! Est-ce que ça compte ou pas?

Ben oui! Evidemment!

A part ça, je pense que c’est quelque chose qui me prendrait énormément de temps. J’ai peur de mettre le doigt dans l’engrenage.

Quand tu étais enfant, tu jouais ou pas du tout non plus?

Quand j’étais enfant, je jouais plutôt à interpréter des rôles. Parce que je faisais beaucoup de petits jeux. Par exemple, j’avais fait un enregistrement d’une bande-dessinée. Je lisais en faisant la voix de tous les personnages. Ou alors, je m’imaginais des petites histoires avec des personnages un peu imaginaires. Je faisais des petits spectacles pour ma famille.

Plutôt dans la vie réelle, et pas du tout dans le monde du Jeu Vidéo.

Non, pas trop. Parce que j’étais dans une famille qui était pas trop Jeux Vidéo. En fait, je n’ai pas eu le droit de regarder la télévision jusqu’à un certain âge. C’était donc l’univers intérieur qui était plus présent.

Est-ce que tu connaissais l’univers de la saga Zelda avant ou tu as découvert?

Alors, oui, justement, j’ai joué un petit peu. Je crois que c’est le seul jeu que j’ai jamais fait sur Nintendo DS. J’ai joué à un Zelda. Mais je connaissais de réputation, c’est sûr. C’est vrai que ne sachant pas que je faisais Zelda, jusqu’au moment où je suis arrivée en enregistrement le premier jour. Je n’ai pas pu vraiment me renseigner. (rires)

Comment cela s’est passé la rencontre avec Nintendo? Tu as été contactée par Nintendo France ou Nintendo Japon?

J’ai été contactée par personne. En fait, c’est Nintendo qui a contacté une société de doublage. Et ce sont eux qui m’ont appelé pour passer le casting. Ils ont ensuite présenté ma voix à Nintendo. Je ne sais donc pas exactement qui m’a choisi. On ne s’est pas rencontrés. Il n’y a pas eu de rencontre officielle.

Du coup, tu ne sais pas pourquoi ils t’ont choisie. A ton avis, qu’est-ce qui a fait la différence pour qu’ils te choisissent? As-tu quand même une petite idée?

Je ne sais pas. Parce qu’en plus, je ne sais même pas ce qu’on fait les autres. Je n’ai pas entendu les autres castings. J’imagine qu’ils ont trouvé que ma voix collait le plus au personnage. Et que je correspondait bien à la Princesse. Après, je ne sais pas s’ils ont regardé mon C.V. Je ne sais pas si ils se sont dit: «Oui, c’est parfait pour nous». Vraiment, aucune idée. Je ne sais pas. Peut-être que non, pas du tout! (rires)

Ici, nous sommes à la convention Polymanga à Montreux. Tu interprètes le rôle de Diana. La voix de Diana, parce qu’il y a une autre comédienne, une Cosplayeuse qui interprète le rôle physique. Toi, tu es la voix de Diana. Comment est-ce que tu la décrirais Diana? Le rôle de Diana, tu le décrirais comment?

En fait, ce qu’il faut préciser, c’est que j’interprète Diana pour l’Auditorium Stravinski. Je suis co-présentatrice des événements. Effectivement, il y a une Cosplayeuse. Il faut savoir que Diana, c’est un peu la mascotte de Polymanga. Elle est issue d’un Web-Manga qui s’appelle 8-Options.com , qui a été créé, entre autres, par l’organisateur de Polymanga. J’ai lu ces Web-Mangas. Je me suis inspiré de cela pour créer le personnage. J’y mets beaucoup de mon caractère aussi! Comment la décrire? C’est une intelligence artificielle.

Elle est un peu omnisciente?

Elle est censée tout savoir. Sauf que moi, je ne peux pas tout savoir. En plus, c’est hyper compliqué, parce que je dois la faire bouger en même temps que la faire parler. Je la fais bouger grâce à des petites touches qui changent son expression et son mouvement physique. Du coup, je n’ai pas forcément la possibilité de faire une recherche Internet en même temps. Mais je fais semblant. La première année, je disais que j’avais pas Internet, comme ça, j’étais tranquille!

Pour une intelligence artificielle qui n’a pas Internet…

Et bien oui, parce que si elle avait Internet, peut-être qu’elle ferait des bêtises! C’est quand même une intelligence artificielle évoluée!

Du coup, il y a beaucoup d’improvisation. Tu utilises donc à fond tes talents de comédienne…

Mes talents de comédienne, je ne sais pas. En fait, ce qui se passe, c’est que normalement quand je travaille, j’ai un texte. J’ai un support visuel. J’ai plein de choses. Là, c’est de l’improvisation totale. Parfois, il peut y avoir des petits ratés. Mais bon, de manière générale, je me débrouille quand même comme il faut. Enfin, je l’espère! Sachant que mon challenge, c’est de ne pas me tromper, de ne pas faire d’hésitation. D’être une intelligence artificielle quoi!

Diana, elle a un peu le «clin d’oeil» dans la voix… Je sais pas si tu vois ce que je veux dire? Elle a un petit côté espiègle, j’ai l’impression…

Dans les mangas, c’est un petit peu ça. Ce n’est pas que le côté sérieux de l’ordinateur. C’est vraiment une fille avec du caractère. Je lui ai aussi donné cette facette. Effectivement, elle fait aussi beaucoup de clins d’oeil, parce que souvent j’appuie sur la touche pour ponctuer mes phrases. Et puis, il faut qu’elle soit sympa. Il faut que les gens prennent quand même plaisir à l’écouter. Sinon, cela n’a pas d’intérêt. J’essaie donc de la rendre sympathique.

Adeline Chetail, tu es comédienne. Tu as une palette incroyable: tu doubles des films, des séries télés, des dessins animés, des Jeux Vidéo. Tu as eu un nombre impressionnant de rôles dans des Jeux Vidéo. Parmi toutes ces facettes, c’est laquelle qui te plaît le plus?

Je n’ai pas réellement de préférence, parce que tout est différent. Moi, ce que j’aime, c’est justement, de changer d’un jour à l’autre. Dans la même journée, faire des personnages différents. Mais, j’avoue que j’ai une mini-préférence pour le Jeu Vidéo, parce que c’est très intéressant. C’est très «challenge». On a très peu d’informations, il faut donc vraiment se mettre dans la peau du personnage, et se servir de son imagination. J’ai une petite préférence pour ça. Surtout que, on a une sorte d’immersion. Si c’est un rôle principal, on revient enregistrer plusieurs fois. Cela peut être très sympa à faire.

Tu fais du doublage de dessins animés. Ici, nous sommes à la convention Polymanga. Toi, quand tu étais enfant, à partir du moment où tu as eu l’âge et le droit de regarder la télévision, c’était quoi ton dessin animé de prédilection?

Alors là, c’est une colle. Je ne sais pas du tout. J’en ai regardés plein. J’ai des souvenirs de Superman. Mais je ne pourrais pas te donner précisément un dessin animé.

Une émission, une série? C’était quoi, ce que toi tu regardais à la télé?

Ce qui m’a marqué, c’était plus «La trilogie du samedi soir» sur M6, avec Buffy, Le Caméléon. C’est ce genre de choses dont je me rappelle bien. Mais j’ai commencé à regarder la télé assez tard.

On a le droit de savoir à quel âge? Ou alors, c’est trop indiscret?

Vers 11/12 ans, quelque chose comme ça…

L’un de tes premiers rôles, c’était Beethoven 2. Est-ce que tu es une amie des animaux?

Oui, je ne mange pas d’animaux. Je suis vraiment une amie des animaux.

Au moment où tu fais Beethoven 2, tu es toi même enfant. Tu étais très jeune. Est-ce que savais que tu allais poursuivre dans cette voie de comédienne? En gros, est-ce que tu te doutais, que plusieurs années après, tu serais toujours dans le métier?

En fait, je n’y ai jamais réfléchi vraiment. Je ne me suis pas trop posé de questions. Cela s’est fait naturellement. Je me suis toujours dit que si je n’avais pas cette passion pour ce métier, si je n’avais pas continué, je n’aurais absolument pas su ce que j’aurais pu faire d’autres. Parce que parfois c’est difficile de commencer en étant enfant et de devenir adulte en continuant le même métier. C’est ancré en moi. J’ai grandi avec ce métier. Cela m’a toujours accompagné. C’est sans questionnement.

C’est une suite logique. Mais où moment où tu faisais Beethoven 2, est-ce que cela a été une vraiment une révélation? Est-ce que tu t’es dis: «Voilà, c’est ça que j’ai envie de continuer à faire quand je serais plus grande» ou alors, tu ne t’es pas trop posé de questions?

En fait, j’ai demandé à continuer. Surtout au début. J’ai fait mon tout premier enregistrement dans Bambi. J’ai fait aussi Forrest Gump. Forrest Gump m’a peut-être plus marqué que Beethoven 2. J’avais envie d’en refaire. Mais je ne me disais pas forcément: «Je vais faire ça quand je serais grande.» En plus, j’ai pas beaucoup grandi! (Rires) J’avais envie de continuer. Tout simplement. Et c’était ma demande.

C’est la suite logique. Un peu comme moi, finalement. On avait une sorte de passion quand on était enfant. Et bien des années après. On perpétue cette passion.
Est-ce que tu as déjà rencontré IRL, In Real Life, dans la vraie vie, des comédiennes que tu doubles?

Non. J’ai croisé Vanessa Hudgens à une avant-première. On ne s’est pas rencontrées physiquement. Mais, elle est restée écouter la version française. Et elle a fait passer un message à la production, pour dire que sa voix française était très jolie. Cela m’a fait plaisir. Mais sinon, on ne se rencontre généralement pas du tout, avec les stars que l’on double. Ou même les «pas-stars». On ne se rencontre pas. A moins d’être invités au même événement. Cela peut arriver. Mais moi, cela ne m’est pas encore arrivé.

Est-ce que cela t’es déjà arrivé que l’on te reconnaisse rien qu’à la voix? Dans la rue? Au supermarché? N’importe où?

Absolument pas. La seule fois où on m’a reconnu, c’était lors d’une fête de famille. Il y avait une petite cousine de quelqu’un que je ne connaissait pas. Elle était assise en face de moi. Je discutais avec la personne à côté de moi. Et puis, elle me dit: « C’est incroyable! Tu as exactement la même voix que Vanessa Hudgens dans High School Musical!» Je la regarde, et je lui dit: «Ben oui! C’est moi!» Elle n’a JAMAIS voulu me croire!

Elle ne t’a jamais cru! Et à l’heure actuelle, elle ne te crois peut-être toujours pas!

Peut-être toujours pas! (Rires)

Quel est le conseil que tu donnerais à un jeune qui a envie de se lancer dans le métier de comédien?

Je lui donnerais le conseil d’entamer une formation. Parce que moi, j’ai vraiment un parcours particulier. C’est-à-dire que commencer à l’âge de sept ans, c’est quand même naître dans un cirque et devenir voltigeur et apprendre sur le tas. Mais si on a envie de devenir comédien, et peut-être faire du doublage. Il faut au moins une formation, des cours de théâtre au minimum.

Selon toi, est-ce qu’il y a un secret pour percer?

Le talent! (Rires) La chance. Beaucoup de chance. Et faire preuve de professionnalisme. Cela peut être important aussi.

Est-ce qu’il y a un secret pour durer?

Les mêmes choses. Etre constant. C’est un métier, où rien n’est jamais acquis. Il ne faut pas se dire: «C’est bon, je suis arrivé là. Je peux envoyer balader tout le monde». Il ne faut pas prendre la grosse tête. Je pense que c’est plutôt bien, lorsque l’on veut continuer dans ce métier-là.

Il y a une remise en cause permanente? Tu te remets souvent/tout le temps en question? Rien n’est jamais acquis?

Alors, je ne me remets pas en question. Parce que sinon, ce serait un peu épuisant. Mais, je ne tiens pas les choses pour acquises. Evidemment. Et puis, chaque projet est un challenge différent. Donc, je ne suis jamais sûre de bien réussir. Je connais mes capacités. Je sais que cela fait plus de 20 ans que je travaille. Lorsque j’arrive sur quelque chose d’un peu compliqué et que j’ai été choisie sur casting, je me rassure toujours en me disant: «J’ai été choisie, cela devrait aller». Mais c’est jamais gagné d’avance. Il faut toujours donner le meilleur de soi-même à chaque enregistrement.

Qu’est-ce qui te fait rêver toi? Quel serait le rôle que tu rêverais d’incarner? Que ce soit en doublage ou pas d’ailleurs…

Alors, il faudrait remonter dans le temps. J’ai un seul regret. Je suis assez fan de l’univers de Harry Potter. Et j’aurais beaucoup aimé faire le rôle d’Hermione.

On ne sait jamais! Star Wars, bien des années après, ils ont fait des suites. Alors pourquoi pas une suite à Harry Potter! Même si l’auteure a dit qu’elle arrêtait. D’ailleurs, ils n’ont pas sorti une suite sous forme livre?

Il y a un livre, qui, en fait, est une pièce de théâtre qui a été jouée à Londres. Mais, c’est pas pareil! (Rires) Il faudrait une machine à remonter le temps! Mais, effectivement, je pourrais tout-à-fait interpréter Hermione pour autre chose: un remake ou un revival… On ne sait pas.

Anaïs Delva, alias la Reine des Neiges, est présente également ici, sur le salon Polymanga. Est-ce que cela t’aurait tenté ce rôle-là? Ou pas du tout?

Alors, Anaïs Delva est comédienne et aussi chanteuse. Moi, je ne suis pas chanteuse du tout. Donc, forcément, cela m’aurait posé problème. Cela dit, on se connaît. On a enregistré ensemble la série Les Légendaires, une adaptation de la Bande-Dessinée de Patrick Sobral, pour TF1. On est assez complémentaires. C’est très bien comme ça. Chacune son métier!

Finalement, tu ne chantes que sous la douche, c’est ça?

Même pas! J’aurais trop peur que la douche se casse! (Rires)

La Suisse, tu es déjà venue plusieurs fois. Est-ce que tu connais un petit peu? Est-ce que tu as eu le temps de visiter? Est-ce qu’il y a des choses particulièrement en Suisse?

Je suis déjà venue auparavant pour voir des amis. Mais je n’ai pas eu énormément de temps pour visiter. Montreux, c’est le troisième année que je viens en tant que Diana. C’est très joli. Mais je ne vois pas grand-chose. Je suis un peu enfermée toute la journée dans une petite cabine! Donc, j’ai la chance d’admirer le paysage, le matin en partant, mais c’est à-peu-près tout.

Ton outil de travail, c’est la voix. Est-ce que l’univers de la Radio, c’est un monde qui pourrait éventuellement te tenter? Peut-être, en as tu déjà fait? La Radio, est-ce que ça te parle, ou pas trop?

Oui, ça pourrait me tenter. J’ai souvent répondu à des interviews. Mais ce n’est pas du tout pareil. J’ai beaucoup d’admiration pour le travail de journaliste qui est fourni. A chaque fois que je fais une interview pour la radio, si c’est en direct, je suis très impressionnée. C’est hyper pro. Mais pour moi, cela se rapproche un petit peu plus du métier de journaliste, plutôt que de comédien. Mais, tous, on utilise nos voix!

Tu as parlé du direct. Cette adrénaline-là du direct que tu as ressenti lorsque tu étais dans des interviews en direct, c’est donc quelque chose qui pourrait te tenter… Je te dirais: N’y prend pas goût!

C’est un peu ce que je vis dans le rôle de Diana, finalement. Pour moi, ce n’est pas forcément quelque chose que j’ai envie de faire, parce que je fais autre chose. Je suis appelée pour des enregistrements, etc… Mais, pourquoi pas, si on me le propose un jour. Pour moi, c’est plus de l’ordre de l’animation.

Justement. Quand tu enregistres une voix, tu es plutôt en mode Direct, c’est-à-dire que tu n’as qu’une seule prise. Ou alors, est-ce que cela arrive de refaire plusieurs fois une même prise?

En général, si je me trompes, on refait une prise. On ne la laisse pas comme ça. Et cela dépend du produit. Si c’est un film de cinéma, on va prendre le temps. Parfois même, on refait la scène, même si elle était bien du premier coup. Pour voir si l’on peut apporter d’autres choses. Si l’on n’a pas beaucoup de temps, parfois, c’est une prise directe. Et si tout est à-peu-près nickel, on passe à la suite. Donc, tout dépend du projet dans lequel je vais travailler. Et puis, tout dépend également de comment je me sens. Si je suis en forme. Il y a des jours où on n’arrive pas à aligner deux mots parce qu’on n’est pas très bien réveillé le matin. Cela peut arriver aussi.

Finalement, cela peut s’approcher du direct, parce que cela arrive que vous fassiez tout en une seule prise.

Oui, mais psychologiquement, on est rassuré, parce que l’on sait que si on se vautre, ça peut se rattraper. Alors qu’en direct, c’est du direct, ça ne se rattrape pas!

Est-ce que tu acceptes que l’on finisse avec une question d’«entretien d’embauche»?

Pourquoi pas!

J’ai hésité à te la poser. Mais je te la pose quand même!
Dans 10 ans, tu te vois où?

Dans 10 ans, à priori, je serai encore à Polymanga. J’espère! Je me vois avec pas grand-chose de changé. Peut-être des améliorations. Quelques rides en plus. Des améliorations dans la vie, pas sur moi! Le nez refait! La bouche refaite! Non pas du tout!! (Rires) En fait, j’aimerais continuer ce que je fais. Et peut-être aller plus loin sur certaines choses. A chaque fois que je viens à Polymanga, l’année prochaine, je vais prévoir d’autres choses. Donc, c’est une amélioration constante. Et aussi dans mon métier et dans ma vie quotidienne à Paris.

Adeline Chetail, comédienne qui interprète la voix de la Princesse Zelda dans The Legend of Zelda: Breath of the Wild / Comédienne qui interprète le rôle, la voix de Diana, la mascotte de Polymanga, la convention de Montreux. Merci infiniment Adeline!

Merci à toi, et à bientôt j’espère!

Continuer la lecture
Publicité
Ceci pourrait vous intéresser …
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Gaming

Publicité

Populaire

Publicité

Retrouvez One FM sur tous les supports

écrans
To Top