Depuis quelques semaines, un étrange “Six Seven” (ou 6-7) résonne un peu partout sur les réseaux… et jusque dans les écoles. Ce phénomène viral, né aux États-Unis, commence à faire parler de lui en Suisse, au point d’être relayé par les médias.

À l’origine, tout part d’une chanson de rappeur américain Skrilla, dans laquelle il répète simplement “Six Seven”. Sans geste officiel ni vrai sens, le gimmick est repris dans des matchs de basket, puis explose sur TikTok et Instagram.

Fast-food, salles de classe… et ras-le-bol

Le cri devient tellement populaire qu’aux États-Unis, certaines chaînes de fast-food ont carrément supprimé le numéro 67 de leurs commandes pour éviter les débordements.

@culturemedia Due to massive crowds making a raucous scene every time the #67 order would be announced, In-N-Out has removed the order number from their system at some locations😭 Do you agree with this decision from the fast food chain? #67 #innout ♬ original sound – culture

Dans les écoles, le phénomène est parfois interdit en classe, car il déclenche systématiquement des cris collectifs.

Déjà ringard ?

Comme souvent avec les tendances virales comme le fameux Quoicoubeh de 2023, le “Six Seven” commence déjà à perdre de sa magie… surtout depuis que les adultes s’y mettent aussi. Et on le sait : quand les parents et les politiques reprennent un gimmick, c’est généralement le début de la fin.

Reste à voir si ce “Six Seven” va vraiment s’installer durablement chez nous… ou disparaître aussi vite qu’il est arrivé.

On en a parlé dans l’Happy Hour de One FM: