Suisse Romande
Christian Cudré-Mauroux n’aurait pas dû être dégradé
La dégradation du chef de la police Christian Cudré-Mauroux après les manifestations de 2015 était disproportionnée selon la chambre administrative de la Cour de justice.
A Genève, la chambre administrative de la Cour de justice a admis le recours de l’ancien chef de la police Christian Cudré-Mauroux. La cour considère que la décision de dégrader le chef des opérations de police lors de la manifestation du 19 décembre 2015 est disproportionnée. Pour rappel, les manifestants avaient souillé le Grand théâtre, avec de l’huile de vidange provoquant de gros dégâts. D’autres bâtiments ainsi que des commerces avaient subi des dommages. La cour a estimé que le chef de la police n’avait pas dissimulé d’informations, il avait simplement «omis » de vérifier les renseignements qui lui avaient été donnés. La réaction de Marc Bodat, du syndicat de la police genevoise, l’UPCP.
La cour a annulé l’arrêté du Conseil d’Etat qui dégradait Christian Cudré-Mauroux, de Lieutenant-colonnel à Major. Dans un communiqué, le Conseil d’Etat indique que l’éventualité d’un recours fera l’objet de discussions au sein du collège.