Attendre le printemps pour se remettre à courir et se dire que tout ira mieux avec le retour du beau temps, c’est assurément un mauvais calcul. Autant profiter de cette période hivernale pour travailler son endurance fondamentale !

Comme à son habitude, c’est Patricia Bongini ce matin qui nous en dit plus sur cet exercice facile à réaliser puisqu’il s’agit de courir à une allure lente où l’on est confortable et surtout où l’on ne ressent pas d’essoufflement.

Pour savoir si on court à sa juste vitesse d’allure fondamentale, c’est assez simple : Il vous suffit de courir avec des amis et de voir si vous arrivez à courir et à tenir une conversation normale. Si tel est le cas, alors vous êtes en endurance fondamentale. C’est aussi une allure où théoriquement vous pourriez courir pendant des heures. L’endurance fondamentale ça se travaille ! 1, 2 ou 3 fois par semaine. Il devrait représenter environ 70% de votre temps d’entrainement.

Cette allure de croisière va vous permettre d’améliorer considérablement la manière dont vous allez utiliser votre oxygène. Elle va augmenter votre capillarisation sanguine, alimenter d’avantage vos muscles en oxygène et vous aider à recycler en énergie ce fameux acide lactique qui en trop grande quantité dans les muscles va générer des courbatures et de la fatigue musculaire.

Vous l’avez compris, vous avez tout à gagner à vous mettre dès maintenant à pratique l’endurance fondamentale pour améliorer  vos performances de course à pied dès le retour du printemps 😉