Le marché suisse de la bière se porte bien
Le marché suisse de la bière a crû de 1,8% sur l’année brassicole 2017/18, à la faveur de l’augmentation de la consommation indigène, alors que les importations se sont une nouvelle fois émoussées.
Le nombre de brasseries a encore augmenté et frôle désormais le millier dans le pays.
Pendant l’année écoulée, close fin septembre, les volumes se sont établis à 4,7 millions d’hectolitres (hl). Les ventes de bières locales se sont enrobées de 3,9% à 3,6 millions hl, soit une part de marché de 76,7%, contre 75,2% un an plus tôt. Celles de breuvages importés ont reculé de 4,6% à 1,1 million hl, précise mardi l’Association suisse des brasseries (ASB).
Dans son communiqué, la faîtière explique la hausse des ventes de bière par les températures « très élevées du printemps et de l’été », une météo favorable aux manifestations et activités de plein air. Les mois d’avril, mai et juillet ont été particulièrement propices à la consommation et ont enregistré « une hausse extraordinaire » en rythme annuel.
A fin octobre, 995 brasseries étaient inscrites au registre des brasseries indigènes soumises à l’impôt, contre 833 un an plus tôt. « Le boom des brasseries, loin de s’essouffler, s’accélère », souligne l’ASB, relevant toutefois que plus de 99% de la bière produite en Suisse est le fait d’une cinquantaine de brasseries qui écoulent chaque année plus de 1000 hl qu’elles brassent à titre professionnel.
Avec seulement une dizaine d’apprentis qui achèvent leur formation de brasseur – technologue en denrées alimentaires, option bière, dans la nomenclature officielle – chaque année, la branche risque une pénurie de spécialistes au vu de la forte demande.
Source ATS